Le 4 mars 2018, les élections générales italiennes ont mis la botte sens dessus dessous. Le vainqueur relatif est la coalition de droite Lega – Forza Italia – Fratelli d’Italia – Noi con l’Italia, mais avec 37% elle ne pourrait constituer qu’un gouvernement minoritaire, fragile par définition. Le Movimento 5 Stelle fait quant à lui cavalier seul à 32%. L’incertitude issue du scrutin durera jusqu’à l’arbitrage par le président Sergio Matarella, qui tranchera poour une coalition ou pour une autre, ou pour de nouvelles élections. Le système électoral mixte italien répartit les sièges à la chambre et au sénat comme suit: 61% au vote proportionnel, 37% au vote majoritaire, 2% au vote des Italiens à l’étranger. Pourtant la péninsule a des problèmes urgents à régler: parmesan banks, flat tax, jobs act.
«Voi sapete che il Dipartimento di Stato ha inviato un inspettore per stabilire in cuale modo a Tombstone viene amministrata la giustizia?»
Klaus Kinski, Black Killer
«Vous savez que le Département d’État a envoyé un inspecteur pour établir de quelle manière la justice se fait administrer à Tombstone?»
Klaus Kinski, Black Killer
Ex-mouvement régionaliste, la Ligue ex-lombarde se verrait bien diriger l’Italie comme parti unitariste. Mais dans la coalition de droite dont elle fait partie, il y a de la concurrence pour la première place.
Qui sera à la botte de qui?
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