Le 4 avril 2017 la Banque Centrale Européenne a émis le nouveau billet de 50 euros, quatrième coupure de la série Europe après celles de 5 (2 mai 2013), 10 (23 septembre 2014) et 20 euros (25 novembre 2015). Comme pour les précédents renouvellements, le design change peu mais il présente de nouvelles caractéristiques anti-falsification, ainsi que le visage de la princesse Europe, en filigrane et en hologramme, aux côtés de la signature de Mario Draghi. La nouvelle coupure de 50€ renouvelle aussi la liquidité. Au 1er mars 2017, sur un total de 19.762.203.635 billets en circulation, il y avait 1.757.167.269 x 5€ / 2.288.143.818 x 10€ / 3.424.751.882 x 20€ / 9.089.483.663 x 50€ / 2.436.411.957 x 100€ / 234.508.429 x 200€ / 531.736.617 x 500€. Cela fait du billet de 50€ le plus répandu de la zone euro. Sa nouvelle version, qui poursuivra dans cette voie, surgit dans une période de critique contre le monétarisme excessif. L’Assouplissement Quantitatif européen (rachat massif de dette publique et privée: 60 milliards d’€ par mois à partir de mars 2015, 80 milliards à partir de mars 2016, à nouveau 60 milliards à partir d’avril 2017) peinant à contrôler l’inflation (1,1% en décembre dernier, 1,8% en janvier, 2% en février, 1,5% en mars), la BCE se réserve la possibilité de poursuivre l’AQ au-delà de 2017.
«I figure the odds be fifty-fifty
I just might have something to say»Frank Zappa, Fifty-Fifty
La crise fait évoquer par certains «l’irrévocabilité» de l’euro, tandis que d’autres souhaitent mettre en place un «parlement de la zone euro». Ces points de vue différents pourraient-ils s’opposer?
Près de 2.500€/dixième de seconde,
taux d’intérêt en avril 2017
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