Le 24 septembre 2017, quatrième élection dans la poche du tailleur quatre boutons, l’Allemagne d’Angela Merkel semblait mettre le cap sur une coalition jamaïcaine aux couleurs du drapeau de l’île caraïbe, noir CDU/CSU + jaune FDP + vert GRÜNEN. Mais pressentant qu’il avait plus à gagner dans l’élection future que dans une coalition présente, le libéral Christian Lindner posa tant de conditions aux chrétiens-démocrates et aux écologistes qu’il fit échouer l’alliance jamaïcaine. Gros coup de blues pour la chancelière, puis quatre rounds de négociations avec le SPD de Martin Schulz, qui posa ses conditions sur l’emploi et sur la santé. Plus de quatre mois après sa réélection, plutôt que de diriger un gouvernement minoritaire ou de risquer une élection anticipée, Angie reconduit donc ce 7 février 2018 la précédente coalition noir et rose, avec 9 ministères pour la CDU/CSU et 6 pour le SPD. Mais avec la CDU/CSU à 33% et le SPD à 20% en 2017, avec la Deutsche Bank ayant trois années de recul consécutif, et avec au niveau européen des négociations du Brexit laborieuses, la nouvelle «grande» coalition centre droit-centre gauche est plus étriquée que jamais.
«I, I’m a gonna take a just a one step more»
Bob Marley, Talkin’ Blues
Le rappel du duo noir-rose est moins applaudi qu’attendu: CDU/CSU et SPD étant responsables des erreurs du gouvernement précédent, ils en reprennent les responsabilités dans sa suite.
Die GROKOkonussen aus den Blue Mountains
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