DIVORCE À L’ITALIENNE

Italie-UE_eurobole.comLe vrai gagnant des élections générales italiennes des 24 et 25 février 2013, c’est le divorce entre une part de l’électorat italien et l’establishment de la péninsule. Mario Monti, austère président du Conseil italien et ancien commissaire européen au Commerce, a été désavoué; gagnante apparente, la gauche est majoritaire à la Chambre mais pas au Sénat; persona non grata, Silvio Berlusconi a joué en vain sa dernière carte politique; et Beppe Grillo, ancienne vedette de la télévision reconvertie dans le populisme, se verrait bien en faiseur de roi.

«Il Monti, capoparte nella guerricciuola mossa alla crusca, non si avvedeva di servire ai tristi fini dei nimici del nome italiano.»

Niccolò Tommaseo e Bernardo Bellini, Dizionario della lingua italiana

«Monti, chef de parti dans la guéguerre du son à l’avoine, ne se devait pas de servir aux tristes fins des ennemis du nom italien.»

Niccolò Tommaseo et Bernardo Bellini, Dizionario della lingua italiana

Les Italiens ont privilégié le vote sanction: contre la Scelta Civica, contre le Partito Democratico, contre le Popolo della Libertà, et sanctions du M5S contre tous les autres.

La Commedia del capoparte

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