Après le programme Prism visant les connexions mêmes à internet, le programme Vault 7, révélé le 7 mars, s’étendrait à l’internet des objets présent dans les produits connectés, via diverses applications, en utilisant des exploits à zéro jour (de patch correctif) pour espionner les utilisateurs. Par ses implications politiques, l’affaire ravive la méfiance à l’égard des activités de renseignement. Il importe donc de distinguer les deux faces de ces activités. Face défensive: elles sont indispensables au maintien de l’ordre, y compris dans le monde du virtuel numérique. Face offensive: elles peuvent jouer un rôle inavouable dans la déstabilisation de concurrents, et leurs gadgets techniques peuvent parfois tomber en de mauvaises mains. L’équilibre entre ces deux faces d’une même réalité étant difficile à trouver, il ne faut pas accabler les agences quand elles font bien leur travail. Mais l’affaire a aussi des implications commerciales.
““Oh, yes, I understand. See no evil, speak no evil, et cetera. Very amusing.””
Philip Kindred Dick, The Minority Report
««Oh, oui, je comprends. N’y voyez pas de mal, n’en parlez pas en mal, et cetera. Très amusant.»»
Philip Kindred Dick, Rapport minoritaire
Pour des pékins sur-connectés et sous-informés, Vault 7 n’a aucun effet révélateur. C’est dans la guerre intercontinentale entre géants de la high-tech qu’on pourrait gagner à compter les points.
Don’t «bee» evil
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