En Allemagne, 2015 avait plutôt bien commencé: croissance faible mais passable de 1,6% pour 2014, activisme dans la réduction des dettes souveraines, mannschaft championne du monde de football, la locomotive européenne pensait fêter le 3 octobre les vingt-cinq ans de sa réunification dans un climat fédérateur. Mais l’accumulation de mauvaises nouvelles a rendu les noces d’argent coûteuses, et Angela Merkel finit l’année avec la crise des migrants. Alors que le Spiegel la dépeint en Mutter Angela, son concurrent Focus affirme qu’un Allemand sur trois souhaite sa démission. En 2015 pourtant, Berlin a aussi marqué des points par sa diplomatie, avec sa participation au groupe 5+1 sur l’Iran, et surtout avec sa médiation dans le conflit ukrainien. Après les sanctions contre la Russie, Berlin pourrait ainsi bénéficier d’une normalisation progressive avec Moscou. Aber kann die Kanzlerin schaffen das?

«Mutter, der Mann mit dem Koks ist da
Junge, halts Maul, ich weiß es ja
Hab ich denn Geld? Hast du denn Geld?
Wer hat denn den Mann mit dem Koks bestellt?»

Anonym, Mutter, der Mann mit dem Koks ist da

«Mère, l’homme au coke est là.
Petit, ferme-la, oui je sais ça.
Mais ai-je de l’argent? Mais as-tu de l’argent?
Mais qui a fait venir l’homme au coke?»

Anonyme, Mutter, der Mann mit dem Koks ist da

Vingt-cinq ans après la concrétisation de la deutsche Einheit, l’Allemagne traverse une crise économique et identitaire sans précédent. Paradoxe allemand, de l’aide pourrat-elle venir de l’Est?

Trabant mit Gas gegen VW Diesel?

[…]

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