Si du 9 au 25 février 2018 les Jeux Olympiques d’hiver de Pyeongchang en Corée du Sud ont vu, sur le plan sportif, Norvège, Allemagne et Canada triompher au palmarès des médailles, le podium politique ne fut pas moins original, mettant presque sur pied d’égalité le pays hôte et son voisin unique. Acquis de ces «JO de la paix», le dégel apparent des relations entre les frères ennemis est une réussite pour le président sud-coréen Moon Jae-in. Il n’était pas évident pour Séoul de tendre la main à Pyongyang, même avec la trêve olympique, vu le contexte actuel: suites de la présidence chaotique de Park Geun-hye en Corée du Sud, et déploiement de force en Corée du Nord. De son côté, Pyongyang a aussi joué la détente dans ces JO en envoyant une délégation officielle conduite par Kim Yo-jong, la sœur de Kim Jong-un. Trente ans après les JO d’été de Séoul, marqués par une grande tension entre les deux Corées, les deux parties seraient-elles plus proches d’un rapprochement en 2018? Si la Chine est à la manœuvre en coulisses, dans la géopolitique de ces JO, ce serait sa diplomatie qui aurait remporter la médaille d’or.
«Imagine there’s no countries
It isn’t hard to do»John Lennon, Imagine
Le scénario chinois de la réunification coréenne aurait pour modèle un pays, deux systèmes, trois partenaires: Corée(s) – Japon – Chine. Suivant un agenda olympique: 2018 – 2020 – 2022?
Imagine tout le peuple coréen,
76 millions de consommateurs
[…]
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