Décidé le 27 juin et voté le 5 juillet: pour se prononcer sur la dette grecque, le gouvernement Syriza s’est lancé dans la voie du référendum. Et la population hellénique a dit non à 61%. Non à quoi? Non pas à l’appartenance à la zone euro, mais au plan d’aide des créanciers. Oui à l’euro et non aux remboursements, en somme. Un résultat qui ne change pas grand-chose à la gestion de la crise grecque. La Grèce est en faillite virtuelle depuis le 30 juin, Athènes ne pouvant pas payer 1,6 milliard d’€ au FMI et 3,5 milliards d’€ à la BCE. Cependant nous ne sommes plus en 2008, et quoiqu’affaibli l’euro y survivra. Mais si on veut savoir qui sont les principaux bénéficiaires de la dette grecque, il faut regarder au-delà de l’Europe.
«Και ναι και όχι στην αγάπη δε χωράει
Ή ένα ναι ή ένα όχι να μου πεις
Ή πες το ναι σε μιά καρδιά που σ’αγαπάει
Ή πες μου όχι χωρίς καθόλου να ντραπείς»Πόλυ Πάνου, Και ναι και όχι
Tandis qu’Alexis Tsipras demande une réduction de 30% de la dette grecque, selon le Financial Times les banques grecques pourraient prélever jusqu’à 30% sur les dépôts des épargnants.
Ils ne semblent d’accord que sur le pourcentage
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