Un coup de tonnerre tropical fait souvent un grand bruit pour une petite averse. À travers plus de onze millions de documents diffusés le 3 avril par le consortium ICIJ et le journal Süddeutsche Zeitung, les Panama papers ont dénoncé 214.000 sociétés offshores pour évasion fiscale et blanchiment d’argent. Parmi les nationalités citées dans ce scandale, on trouve notamment des personnalités brésiliennes, russes, indienne, chinoises et sud-africaine, ayant potententiellement profité des montages financiers du cabinet d’avocats Mossack Fonseca. Apparaissant dans le sillage de deux scandales politiques, Petrobras au Brésil et Nkandla en Afrique du Sud, ces papers viseraient-ils prioritairement des ressortissants des BRICS?
«Les plus grands cabinets d’avocats d’affaires et d’experts-comptables américains ont un bureau à Panama. Il en est de même pour certains agents de change (Stock Brokers) américains.»
Édouard Chambost, Guide des paradis fiscaux
Mossack Fonseca peut être décrédibilisé, le Panama peut être quitté par diverses sociétés, des paradis fiscaux il y en a aussi en Asie. Avec les Panama papers, serait-ce l’Occident qui perdrait en crédibilité?
Un scandale sous faux pavillon?
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