Organisée par Friends of Europe, la conférence What comes next for natural gas? réunissait le 8 juin à Bruxelles quatre orateurs, Fatih Birol (Agence Internationale de l’Énergie), Rune Bjørnson (Statoil), Philippe Jeunet (Engie) et Dominique Ristori (Commission), pour faire le point sur le marché du Gaz Naturel Liquéfié en cette mi-2016, en Europe et dans le monde, avec la présentation du Medium-Term Gas Market Report 2016 de l’AIÉ. Au-delà du cas de l’Union Européenne qui poursuit sur la voie d’une économie à bas carbone tout en continuant de perdre du terrain face aux émergents, le rapport voit les États-Unis et l’Australie en gagnants actuels du marché gazier, au détriment de la Russie et du Qatar, tout en laissant prudemment l’Iran de côté. Une vision qui a été discutée par une partie du public, tandis qu’une autre attendait l’avis du directeur exécutif de l’AIÉ sur le terrain de l’évolution du prix du gaz à un plus long terme que la fin de l’année.
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Prince, Crystal Ball
Fatih Birol n’a pas de boule de cristal pour prédire les prix du GNL, mais il voit des tendances lourdes, comme le freinage des investissements sur un marché où l’offre abonde et où la demande stagne.
Mi-2016: 0 investissement en nouvelles
capacités de liquéfaction
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