Le 8 mars 2018, Donald Trump amendait la section 232 de la Loi sur l’expansion du commerce de 1962, avec une annexe sur les importations d’acier et d’aluminium taxées à 25% et à 10%. Une taxation avec bâton et carotte, carotte pour le Canada et le Mexique, bâton pour la Chine et l’Union Européenne. Avec un déficit de quelque 500 milliards de $, une guerre commerciale contre Pékin serait perdue d’avance, mais contre Bruxelles elle serait possible et elle concernerait plus que l’industrie. L’UE exporte annuellement pour 5 milliards d’€ d’acier et pour 1 milliard d’€ d’aluminium vers les États-Unis, matériaux de sécurité nationale selon Washington. La réplique au protectionnisme américain serait des taxes sur le beurre de cacahuètes et le whisky bourbon. L’Amérique paie quant à elle l’essentiel des dépenses de l’Organisation du Traité Atlantique Nord: 3,6% de son PIB va à la défense, contre par exemple 1,2% du PIB allemand. C’est une différence injuste selon Trump, que l’industrie européenne – allemande avant tout – devrait rembourser. Si on remonte en arrière, le président américain pourrait aussi vouloir régler un vieux différend: celui des infortunes migratoires de Friedrich Trump, qui le privèrent de sa nationalité bavaroise.

«L’Amérique fut découverte bien avant Colomb, mais il fut le premier qui s’en vanta.»

Roger Vailland

Malgré ce qu’Angela Merkel est prête à supporter, la migration peut avoir des conséquences, et ce POTUS pourrait ne pas vouloir faire de cadeaux aux petits enfants des compatriotes de son grand-père.

Sont-ils cousins germains?

[…]

Pour lire la suite veuillez faire un don.

© eurobole.com