Le 7 mai, la réélection haut la main de David Cameron a démenti les sondages qui donnaient un résultat au coude à cou, à moins que ce ne soient ces mêmes sondages qui ont jeté de la poudre aux yeux. Pourtant, même si avec 36,9% et 331 députés les conservateurs ont la majorité absolue des 650 sièges du Parlement britannique, ce dernier a été recomposé au détriment du «système de Westminster». Le parti travailliste (30,5% → 232 députés) est en questionnement après son échec retentissant, les petites formations veulent jouer les trouble-fêtes dans une Chambre des communes construite pour le face à face bipartite (UKIP: 12,6% → 1 député; libéraux-démocrates: 7,9% → 8 députés; verts: 3,8% → 1 député), et surtout les nationalistes écossais du SNP (4,7% → 56 députés sur les 59 dévolus à l’Écosse) vont faire entendre leurs voix et leur accent. Alors que le prochain happening pour les électeurs britanniques sera le Brexit, le référendum promis pour 2017 sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l’UE, le paysage politique d’Albion est plus éclaté que jamais.
“Here we are at Westminster, for the most important debate on national sovereignty that comes before that parliament in 500 years. It’s the issue which has brought about the resignation of the PM. And the big question that always comes up when Europe is discussed: can anyone actually stay awake?”
Spitting Image, Parliament in action
«Nous nous trouvons à Westminster, pour le plus important débat sur la souveraineté nationale porté devant ce Parlement en 500 ans. C’est le sujet qui a entraîné la démission du Premier ministre. Et la grande question revient toujours quand l’Europe est débattue: est-ce qu’en fait quelqu’un peut rester éveillé?»
Spitting Image, Le Parlement en action
Dans le jeu de dupes des élections générales britanniques, le décor des caméras aurait pu inspirer à William Shakespeare une version comédie de boulevard de ses Peines d’amours perdues.
The Duchess was in labour
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