Il y a un quart de siècle, Tim Berners-Lee concevait le web pour un projet du Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire. La réalisation a dépassé le projet avec le succès que l’on sait, tout comme elle a dépassé le CERN, et l’Europe. Limité jusqu’en 1989 au seul réseau, internet allait être rendu accessible au grand public grâce à cette toile informatique mondiale. Mais qui dit toile dit aussi araignée. Nombreux sont ceux qui tombent dans ses fils. Pourrait-il advenir qu’elle se prenne elle-même les pattes dans sa propre structure? Et pourrait-elle à l’avenir être confrontée à une autre toile, celle d’une araignée concurrente?

«Nous tissons notre destin, nous le tirons de nous comme l’araignée sa toile.»

François Mauriac

En vingt-cinq ans, la toile est devenue si grande qu’on ne peut pas l’aborder dans son entièreté. Pourtant elle part d’un but simple: rapprocher les gens par une mise en commun des connaissances.

Du web 2.0 à 0.2 webs?

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