Attendue depuis deux ans et demi, la première réunion physique de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole depuis la crise du Covid-19 a eu lieu le 5 octobre, à Vienne. Pour ce sommet en présenciel, les 13 pays membres de l’OPEP, conduits par l’Arabie saoudite, avaient convié les 10 pays membres de l’OPEP+, conduits par la Russie, le monde entier ayant les yeux rivés sur le résultat énergétique de cette rencontre. Le baril étant autour de 80 dollars au quatrième trimestre 2022, contre près de 140 dollars au premier trimestre, OPEP et OPEP+ ont convenu de diminuer leur production quotidienne de deux millions de barils pour le mois de novembre, afin d’atteindre un prix autour de 90 dollars. Une diminution bien moindre que celle de dix millions de barils en avril 2020, au plus fort de la crise du Covid, mais encore beaucoup trop importante selon les États-Unis, qui comptaient sur une production haute et des prix bas. La guerre en Ukraine étant passée par là, elle s’est accompagnée de craintes de récession mondiale, mais pas seulement. Contrainte de brader son pétrole et son gaz à la Chine et à l’Inde suite aux sanctions occidentales, la Russie a entraîné une diminution des prix des cours pour les autres producteurs d’hydrocarbures. L’entente pétrolière entre OPEP et OPEP+ est donc motivée par les intérêts respectifs: d’un côté on évite la surproduction des barils, d’un autre côté on évite le plafonnement des prix. Ce qui n’a pas empêché Washington d’avancer que Riyad s’aligne ainsi sur Moscou. Expression maladroite ou crainte véritable? Car alors que jusqu’ici le royaume saoudien suivait la demande américaine, il semble à présent vouloir s’émanciper de cette tutelle. Ce changement a déjà été pressenti lors de la visite du président américain Joe Biden en Arabie saoudite en juillet dernier, et s’il devait se confirmer, les Occidentaux pourraient perdre beaucoup avec les mirages ukrainiens.
«Hehe! Hehehehehehehe! Si, si, è stato proprio lui, Guy in persona, ad aggiungere i due zeri. Un giorno passa di qui, vede l’annuncio funebre, e s’arrabbia. Dice: «Mille dollari per me, sono pochi! Io valgo molto, molto di più!» Hehehehehehe! Proprio così dice, e ci aggiunge due zeri! Hahahahahehe! A tanto e sicuro che nessuno ha il coraggio di affrontarlo! Hohohahahahaha! Hehehe! Hehe… Eh, almeno fino ad ora…»
Roberto Camardiel, Per qualche dollaro in più
«Hèhè! Hèhèhèhèhèhèhè! Oui, oui, c’est lui-même, Guy en personne, qui a ajouté les deux zéros. Un jour il passe par ici, il voit l’annonce funèbre, et il s’énerve. Il dit: « Mille dollars pour moi, c’est peu! Je vaux beaucoup, beaucoup plus! » Hèhèhèhèhèhè! C’est vraiment ce qu’il dit, et il y ajoute deux zéros! Hahahahahèhè! À autant il est sûr que personne n’a le courage de l’affronter! Hohohahahahaha! Hèhèhè! Hèhè… Eh, au moins jusqu’à maintenant…»
Roberto Camardiel, Et pour quelques dollars de plus
Toujours premiers producteurs mondiaux de pétrole, les États-Unis vont produire dix millions de barils en plus en novembre. De quoi pallier pour cinq jours de production réduite de l’OPEP.
Le baril reparti pour dépasser 100 dollars?
[…]
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