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BORIS MEANS BUCKXIT

Royaume-Uni-UE_eurobole.comPlébiscité le 22 juillet 2019 par une majorité de 160.000 militants conservateurs malgré ses frasques et sa vie sentimentale turbulente, Boris Johnson a succédé à Theresa May comme Premier Ministre britannique, et il promet de réussir en trois mois ce qu’elle a raté en trois ans: un accord de sortie de l’Union Européenne suffisamment intéressant pour le Royaume-Uni. À défaut de quoi, le no deal s’imposerait le 31 octobre. Engourdie sous 40° c, Bruxelles ne veut pas renégocier l’accord déjà obtenu avec May mais rejeté par le parlement britannique. D’ailleurs qui pour renégocier d’ici la date butoir? Commission et Conseil attendent leurs nouvelles équipes pour le 1er novembre, et d’ici là le seul interlocuteur de Johnson est Michel Barnier, qui ne veut rien renégocier. Never mind the backstop, the buck stops here, affirme quant à lui Johnson. Si le no deal s’impose donc, une frontière dure serait rétablie entre les deux Irlande, les frontières maritimes du Royaume-Uni avec Pays-Bas, Belgique et France seraient réactivées, et de nouveaux accords de commerce bilatéraux seraient conclus avec l’UE mais aussi avec les États-Unis.

«On l’avait, en 1790, envoyé à Eton, et déjà il s’était distingué – en dehors du cercle des études – par ce qui le caractérisa si éminemment plus tard. Le soin de sa mise et les langueurs froides de ses manières lui firent donner par ses condisciples un nom fort en vogue alors, car le nom de dandy n’était pas encore à la mode, et les despotes de l’élégance s’appelaient Bucks ou Macaronies. On le surnomma Buck Brummell

Jules Barbey d’Aurevilly, Du Dandysme et de George Brummell

Ancien condisciple de Boris Johnson, David Cameron savait où il mettait les pieds quand en 2013 ce fut sur la chaîne de Michael Bloomberg qu’il annonça la tenue du référendum de 2016.

No deal et buck émissaire?

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