Le 8 mars grégorien – 23 février julien – 1917, une marche de femmes pour la paix et le pain à Petrograd marqua le début d’une longue série de manifestations et de grèves qui menèrent à la révolution russe. En hommage à cette journée, la Russie décréta en 1921 le 8 mars Journée internationale des femmes. En 1977 l’Organisation des Nations Unies reprit cette date et la rendit véritablement mondiale, invitant tous les pays à célébrer une Journée internationale des droits des femmes. Sur notre planète de 7,5 milliards d’êtres humains, la croissance démographique est prépondérante dans des pays qui assument leur phallocratie. Au-delà de l’Occident, le plafond de verre prend de la hauteur. Les 23 et 24 mai 2016, le Sommet humanitaire mondial d’Istanbul soulignait que dans les différentes formes de crises humanitaires, les femmes et les enfants représentent plus de 75% des personnes en besoin. Or une réponse humanitaire appropriée est difficile. Les besoins urgents ne devraient pas être affrontés dans la précipitation car une réaction inappropriée risque d’aggraver la situation plutôt que d’y remédier. À cet égard, l’approche de l’ONU se veut avant tout efficace, tout comme celle de l’Union Européenne.

«C’est la plus fidèle de toutes les femmes: elle n’a trompé aucun de ses amants.»

Jules Renard, Journal

Considérant la condition féminine dans l’agenda mondial, l’association Friends of Europe a invité le 8 mars 2017 à Bruxelles cinq orateurs, dont les discours ont stimulé plusieurs réflexions.

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