Shaping the World, conférence organisée le 16 février 2017 à Bruxelles par Friends of Europe et par la Bill & Melinda Gates Foundation, a fait une mise à jour sur l’état de la recherche et de l’innovation dans la santé mondiale. Présenté à cette occasion, le G-FINDER 2016, neuvième rapport annuel du groupe australien Policy Cures Research, montre l’augmentation du financement consacré contre les épidémies Ebola et Zika, mais aussi le déclin, constant depuis 2012, du financement contre le sida, la tuberculose, la malaria et les maladies négligées. Avec les autres orateurs, Bill Gates a donc souligné l’importance des vocations philanthropiques. On ne devrait pas penser que la politique de santé mondiale ne concerne que les pays en développement. Le sujet est sensible ailleurs également. C’est vrai pour l’Union Européenne, où les différents systèmes de santé des États membres impliquent une assurance maladie qui varie selon les pays. C’est vrai aussi pour les États-Unis, où la Loi sur la Protection des Patients et les Soins Abordables vise à fournir une protection santé à l’ensemble de la population, notamment via l’accès à des médicaments à des prix accessibles.
“When a species, owing to highly favourable circumstances, increases inordinately in numbers in a small tract, epidemics — at least, this seems generally to occur with our game animals — often ensue; and here we have a limiting check independent of the struggle for life. But even some of these so-called epidemics appear to be due to parasitic worms, which have from some cause, possibly in part through facility of diffusion among the crowded animals, been disproportionally favoured: and here comes in a sort of struggle between the parasite and its prey.”
Charles Darwin, On the Origin of Species by Means of Natural Selection, or the Preservation of Favoured Races in the Struggle for Life
«Quand une espèce, en raison de circonstances hautement favorables, augmente désordonnément en nombre dans une petite région, des épidémies — du moins, cela semble généralement se produire avec nos animaux de gibier — s’ensuivent souvent; et nous assistons ici à un contrôle limitatif indépendant de la lutte pour la vie. Mais même quelques-unes de ces soi-disant épidémies semblent être dues à des vers parasites, qui par une cause quelconque, peut-être en partie par le biais d’une facilité de diffusion parmi les animaux en grand nombre, ont été disproportionnellement favorisés: et ici survient une sorte de lutte entre le parasite et sa proie.»
Charles Darwin, De l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle, ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie
Aux États-Unis, la loi démocrate Obamacare pourrait être abrogée par l’administration républicaine du fait de son coût. Quelles conséquences sur le financement de l’Organisation Mondiale de la Santé?
Le coût de la santé
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