Un an après le lancement officiel de Windows 10, le 29 juillet 2016 était le dernier jour offert aux utilisateurs de Microsoft pour mettre à jour leurs ordinateurs. La marche du monde connecté veut des logiciels à jour, le programme embarqué GWX (== Get Windows 10) a suffisamment insisté. Le grand changement par rapport à Windows 8 (datant de 2012, il n’y a pas eu de version 9) est le retour du menu Démarrer. Mais alors que la force de ce menu résidait jusque là dans l’accès direct aux différents postes de travail (explorateur, panneau de configuration, périphériques et imprimantes etc.), la version 10 met en avant des applications chronophages (gadgets commerciaux, jeux vidéo, caramels virtuels et ainsi de suite). Après que Microsoft s’est adapté au nomadisme mobile avec les investissements hasardeux que l’on sait, le jeunisme de l’ancêtre de la programmation met les PC au goût du jour des smartphones et des tablettes. Au risque de compromettre la sécurité: certaines applis sont en connexion avec internet dès le démarrage de l’ordinateur, ce qui est potentiellement dommageable pour votre bécane, si elle carbure au Microsoft. La pluie de critiques qui tombe sur ses vitres a beau laisser la firme de Redmond de glace, il y en a une qui ne devrait pas lui échapper.

“I went window-shopping today! I bought four windows.”

Tommy Cooper

«J’ai fait du lèche-vitrine aujourd’hui! J’ai acheté quatre vitrines.»

Tommy Cooper

Windows 10 est le premier Système d’Exploitation de Microsoft depuis l’affaire Edward Snowden, et les utilisateurs européens avertis d’internet se doivent d’afficher un décuplage de prudence.

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