Le 11 janvier 2017, pour sa première conférence de presse présidentielle, Donald Trump s’est expliqué avec Cable News Network. Le même jour, CNN avait en effet relayé le «dossier russe» fuité par BuzzFeed. Par conséquent le correspondant de CNN, Jim Acosta, n’a pas pu poser de question. Cela étant, c’est sur le terrain économique que le président élu sera jugé par ses compatriotes. Le 3 janvier, Trump prévenait donc General Motors qu’il subirait de grosses taxes s’il continuait à produire des voitures au Mexique. Ce faisant, Trump a compliqué la situation de son voisin. Afin de compenser le manque à gagner des constructeurs automobiles américains General Motors et Ford qui ont rapatrié leur production, qu’a fait le président mexicain Enrique Peña Nieto? Avec la bonne excuse de la hausse des prix du pétrole, il a augmenté le prix de l’essence de 20%. Évidemment ce n’est pas du goût de tous les Mexicains, et cela pourrait faire des vagues jusqu’aux États-Unis.

«DA, DA. Oui. Ah les belles choses! Les belles choses!»

Molière, Le Bourgeois gentilhomme

Le volontarisme de Donald Trump ayant la vocation dialectique de se confronter à la réalité du terrain, les Européens seraient-ils capables d’anticiper leurs futures relations avec les États-Unis?

Make the Rio Grande again

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