D’ici la fin de l’année 2018, n’y aura-t-il que Donald Trump et ses partisans pour nier le réchauffement climatique? En cet été 2018 dans le monde occidental, on assiste à l’ampleur simultanée du réchauffement dans plusieurs pays. Le méga incendie californien aux États-Unis, la sécheresse inédite en Australie, la chaleur record au Japon, la canicule en Europe marquent les esprits. Sur le vieux continent, après un hiver tardif, l’été 2018 est caractérisé par des températures dépassant allègrement les 30° c au nord et les 40° c au sud. En Espagne le chassé-croisé des chaleurs juilletistes et aoutiennes a fait sept victimes. En Grèce l’incendie du 23 juillet a causé plus de 90 victimes. Le réchauffement est aggravé par les Îlots de Chaleur Urbain: béton et goudron font des ICU les lieux les plus exposés aux canicules, avec en 2018 des écarts de température allant jusqu’à 10° c de différence entre villes et provinces. Les faits apportent un démenti à l’objectif de la COP 21 d’une limitation du réchauffement à 1,5° c d’ici 2100; le réchauffement climatique s’aggrave avec le développement des pays émergents; l’eau va être source à la fois d’investissements et de conflits.
«Autour des bocks – Mon cher, quelle température!
Toi qui te dis chic, être à Paris?… Un badaud
Contemple au grand soleil le bassin. Mais pas d’eau.
Des peintres sans talent flânent à l’aventure.»Félicien Champsaur
En Europe comme ailleurs, il est utopique d’attendre un changement de comportement général tombant du ciel comme la manne. Ce sont les individus informés qui doivent savoir s’organiser.
Hydropathes et hydro-diplomatie
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